Je me souviens encore de ce moment où, installée depuis quelques semaines à l’étranger, j’ai préparé un simple plat de riz blanc pour accompagner un curry maison. Le curry était fabuleux. Mais le riz… insipide. Un goût d’eau. Pas mauvais, mais franchement triste. C’est ce jour-là que je me suis promis une chose : ne plus jamais faire cuire pâtes et riz dans de l’eau "morte". Depuis, je partage cette petite révolution culinaire avec mes proches, et aujourd’hui, c’est à vous que je confie cette astuce toute bête pour donner du goût aux pâtes et au riz !

Quand je me suis expatriée, j’ai vite compris que même si la cuisine locale est centrée sur l’huile d’olive et la tomate, la béchamel, elle, avait aussi sa place sacrée. C’est dans une lasagne crémeuse à Bologne que j’ai redécouvert cette sauce blanche d’origine française, que j’avais un peu oubliée.

Je me souviens encore du regard ébahi de mes amis italiens lorsqu’ils m’ont vue préparer des nuggets de poulet maisonpour un apéritif. Ils s’attendaient à des antipasti classiques, mais j’avais envie de leur faire découvrir une version plus personnelle, plus saine, et surtout bien meilleure que celle des fast-foods. Et vous savez quoi ? Ils ont adoré. C’est à ce moment-là que j’ai su qu’il fallait que je partage cette recette ici, sur mon blog, avec vous qui aimez cuisiner simplement mais avec du goût, du cœur… et un soupçon de créativité.

Quand on me demande quel plat me replonge immédiatement dans mes souvenirs d’enfance, je réponds sans hésiter : l’escalope panée. Que ce soit à la dinde, au poulet ou au veau, ce grand classique de la cuisine familiale m’a toujours accompagnée, dans ma France natale comme à l’étranger. Aujourd’hui, je vous ouvre les portes de ma cuisine expatriée pour répondre à une question que vous êtes nombreux·ses à me poser : comment paner une escalope (dinde, poulet, veau) ?

Je suis née loin des montagnes pyrénéennes. Pourtant, c’est dans une petite cuisine en bois, perchée entre deux vallées du Béarn, que j’ai rencontré pour la première fois la Garbure Béarnaise. À l’époque, jeune expatriée curieuse de tout ce qui mijote, je découvrais la richesse culinaire du sud-ouest de la France. Ce plat m’a marqué par sa générosité, sa simplicité rustique, et son incroyable pouvoir de réconfort.

Je ne sais pas vous, mais moi, il y a des journées où j’ai simplement besoin d’un bon gâteau pour me sentir bien. Un dessert moelleux, parfumé, un peu rustique, qui évoque à la fois l’enfance et les dimanches au coin du feu. Depuis que je vis à l’étranger, j’ai appris à revisiter les classiques de la pâtisserie française avec les ingrédients que je trouve sur place, en jouant avec les saisons et mes souvenirs. Et parmi mes recettes les plus réconfortantes, il y a ce gâteau aux pommes et noisettes que je fais presque les yeux fermés tant il est devenu un incontournable dans ma cuisine.