Chaque mois de décembre, j’ai ce même petit frisson : l’envie de dresser une table qui raconte une histoire. Comme expatriée, loin de mes repères familiers, la table de Noël est devenue mon ancre. C’est là que je recompose les traditions, que je marie les influences du pays où je vis avec celles de mon enfance. Et je peux te dire une chose : une table élégante n’a rien à voir avec le budget.C’est une question d’harmonie, de matières, de lumière… et d’émotion.

Chaque année, lorsque les températures commencent enfin à baisser ici à Marrakech, je ressens ce besoin irrésistible de transformer mon intérieur. Pas pour chercher le froid — il n’arrive presque jamais vraiment — mais pour recréer une ambiance qui me relie à mes souvenirs en France : les salons décorés, l’odeur du bois, les bougies qu’on allume trop tôt, les guirlandes qui illuminent les bords des fenêtres.Cette année, les Tendances déco Noël 2025 : couleurs, matières, inspirations vont droit dans le sens de ce que j’aime : un Noël plus doux, plus naturel, plus texturé, plus personnel.

Je crois que la cuisine est la pièce qui révèle le plus notre personnalité. Qu’on vive dans un appartement lumineux du centre-ville, une maison de campagne, ou — comme moi — sous le soleil marocain, la cuisine raconte nos habitudes, notre rythme, notre façon de recevoir.Et chaque année, je suis fascinée par la manière dont les couleurs transforment cet espace. Une teinte plus chaude et la cuisine devient accueillante. Une nuance plus froide et tout semble plus épuré. Un vert profond, et on se sent presque dans un écrin végétal.

Je crois que tout commence par une sensation.Ce moment où l’on rentre chez soi, qu’on pose les clés, qu’on retire ses chaussures… et qu’on se sent vraiment bien.C’est exactement ce que j’ai cherché à recréer dans mon salon, surtout depuis que je vis à l’étranger : un refuge où chaque détail respire la chaleur, la lumière et la sérénité.

Il y a toujours ce mur.Celui qu’on évite de regarder, qu’on camoufle derrière un pot de fleur trop grand ou un vieux parasol. Le mur gris du voisin, le béton fissuré derrière la terrasse, ou pire encore : la façade en parpaings qui ruine tout le charme de ton extérieur.

Je ne sais pas toi, mais depuis que je vis au Maroc, j’ai développé un véritable besoin de nature à l’intérieur. Peut-être parce que la lumière y est si vive, que les contrastes de paysages sont si puissants, que j’ai ressenti l’envie de ramener cette respiration végétale dans ma déco.Et cette année, le vert est partout. Pas n’importe quel vert : des teintes subtiles, profondes, poétiques — celles qui apaisent le regard et réveillent les matières.